Lettre de Poilus
24 novembre 1916
du front de Maginot
Ma chère épouse Juliette
Je t'écris pour t'avertir que je rentre pour me remettre d'une blessure qui a eu lieu à Maginot.
Je vais enfin vous revoir toi et notre fils Philippe et sentir la belle odeur de notre boulangerie.
Dans cette guerre j'ai perdu plus de cinq amis et notre famille. L'embuscade a commencé au début de l'après-midi, des obus tombent et les mitraillettes tirent sur nous (ils dégageaient le terrain) et d'un coup un long silence d'une minute et on entendit crier un mot « CHARGEZ » et on se met à charger sur les Allemands et les mitraillette se remirent a tirer, visé et tiré avec mon fusil et avec mes mains glacées.
Je continue à marcher sur le sol plein de boue, de neige avec mes pieds qui geler petit à petit.
Et la d'un coup de feu , je suis tombé juste après je remarquais que j'étais touché a la jambe, je me cache dans un trou d'obus je voulais crier ma douleur mais les Allemands passaient a coter. Trente minute plus tard la bataille finie les médecins sont venu me chercher,ils m'ont dit qu'après demain j'allais être transporte dans les lignes arrière une dernière nuit avent le transfère.
Une dernière nuit avec les rats, les poux, le froid, les cris , les bombardements et la boue.
Je rentre a la maison dans une semaine, vivement qu'on se retrouve.
Je t'embrasse Jean.
Badreddine & Alexis